Dans ce blog, j’ai l’intention de publier, l’un après l’autre, des textes qui évoquent, chacun, un lieu et une époque.
Il s’agit parfois de pures fictions, évoquées toutefois par des expériences vécues. Dans ce cas, le texte utilise les caractères romains.
Parfois il s’agit de récits qui racontent des souvenirs personnels. Dans ce cas, le texte utilise les caractères italiques.
Voici donc des choses vues, et voici des choses imaginées. Toutes se trouvent dans le trésor de la mémoire. Certaines sont comme le thé blanc, qui n’aurait subi aucune altération. D’autres, comme le thé noir, ont fermenté longuement ; elles ont sans doute changé d’aspect, changé de goût, mais elles n’en sont pas moins vraies. Peut-être même le sont-elles davantage, pour s’être chargées d’effluves inconscientes.
La fiction s’écrit en minuscules romaines, ce qui est l’écriture du roman. Le récit s’écrit en italiques. Ce choix peut surprendre, mais il est logique. Le roman, qui dit l’imaginaire, est une vérité en soi. Celui qui veut garder sa position de lecteur ne questionne pas son rapport à la réalité : il l’admet, pour que le plaisir soit entier. Le récit, au contraire, prétend être fidèle à la réalité vécue : c’est la raison pour laquelle il n’en est qu’un commentaire.
Les souvenirs que je raconte sont les miens, parfois ceux de quelqu’un d’autre. Ils s’échelonnent sur une longue période. À peu près, de 1958 à 2005. Mon choix fut de ne décrire que quelques paysages, et de suggérer chaque fois, en peu de lignes, un univers différent: la Toscane, le Pérou – ville et montagne, Saint-Louis du Sénégal, un circuit fou en Slovénie, Hongrie, Slovaquie, la campagne slovène, Istanbul, le Bénin et la culture vaudou, la Moldavie et la Bukovine roumaines. Et même, un pays où je ne suis jamais allé, sauf en pensée et en littérature, le Japon.
A paraître:
juin 2022: Une déesse aujourd’hui, ou la métamorphose (Danemark, France, 1990)
août 2022: L’accent de vérité (Belgique, Pays-Bas, 1550 & 1980)
octobre 2022: Prague en son cimetière. Histoire d’une maladie (Tchécoslovaquie, 1974)